RA1718 Mali
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Portrait du partenaire: Kilabo
Date de fondation: 1984
Début du partenariat avec le CSI: 1990
Nombre d’employé.es : 20
En bambara, Kilabo signifie “aide désintéressée” ou “solidarité de voisinage”, en référence à l’entraide qui constitue l’une des valeurs fondamentales de la société malienne. Basée à Bamako, l’association oeuvre dans le développement des communautés rurales et périurbaines à travers le Mali.
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[carte-personne nom= »Fabrice Larue » titre= »Agent de projets et de stages, Afrique et Haïti »]
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[su_dropcap style= »flat » size= »5″]M[/su_dropcap]on arrivée au poste d’agent de projet et de stages pour l’Afrique et Haïti, j’ai vite compris la profondeur de la collaboration historique qu’entretiennent le Carrefour de solidarité internationale et l’association malienne Kilabo. Lors d’un séjour de travail au Mali dans le cadre du programme en Santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, son directeur me disait qu’il n’y a pas si longtemps, tous les employés de Kilabo et du CSI se connaissaient…
Durant mon séjour, j’ai partagé une soirée avec la famille Maïga, qui m’avait hébergé cinq mois en 2006. Au cours de cette soirée, Diadié Maïga, agronome et gestionnaire de projet expérimenté, m’a fait part d’une de ses observations : “Tu sais Fabrice, je parcoure le Mali depuis de nombreuses années et j’ai remarqué que, lorsqu’il y a des parcelles maraîchères dans un village, la situation de ses habitants est vraiment améliorée.” Il n’avait aucune idée que la raison de ma présence au Mali était de suivre la mise en oeuvre du projet SMNE, qui vise la réduction de la mortalité maternelle et infantile, entre autres moyens par la création de parcelles gérées par des associations de femmes.
Lors de la conception du projet, les représentants de Kilabo et du CSI étaient convaincus de la pertinence de travailler à la fois sur les enjeux d’accessibilité aux services de santé périnatale et l’amélioration de l’accès des femmes et des enfants à une alimentation diversifiée et nutritive. En 2017-2018, Kilabo a accompagné des groupes de femmes dans la création et le renforcement de coopératives maraîchères et la mise en place de parcelles collectives. Au cours de l’année, 14 nouvelles parcelles ont été aménagées. Cela porte à 24 le nombre total de parcelles créées depuis les deux ans d’existense du projet. Toutes les parcelles aménagées respectent des normes environnementales strictes : superficie restreinte, clôtures et haies vives, cultures diversifiées, pratiques de compostage et engrais naturels.
Au cours d’une rencontre de travail avec les représentants de Kilabo, tous étaient unanimes quant à l’impact de ces actions: en plus d’une alimentation plus équilibrée pour elles et leurs bébés, les femmes ont maintenant accès à des revenus issus des productions maraîchères. Ces revenus autonomes leur assurent l’indépendance financière nécessaire pour payer le transport vers les centres de santé et, ainsi, assister à leurs rencontres prénatales. Par ailleurs, les résultats concrets de leurs coopératives ont attiré l’oreille des instances villageoises, désormais plus enclines à entendre leurs voix.
En apprenant ces bonnes nouvelles des agents locaux, je me suis rappelé l’observation de Diadié Maïga et me suis senti fier de l’efficacité du partenariat CSI-Kilabo!
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[carte-citation]Débuté par un simple stage, le partenariat CSI – Kilabo est devenu une référence caractérisée par la constance, les convictions partagées, la confiance et le soutien mutuel.[auteur nom= »Bakary Doumbia » titre= »Directeur général de Kilabo »][/carte-citation]
Aménagement de parcelles maraîchères dans le cadre du projet en santé des mères, des nouveau-nés et des enfants
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