GLOBOPOLY
Coucou, je vais vous parler d’un jeu que j’ai pu essayer avec ma classe de Monde contemporain: le jeu Globopoly.
C’est un jeu géant de forme hexagonale créé par le Carrefour de solidarité internationale de Sherbrooke.
Je vais vous expliquer brièvement mon expérience.
Pour commencer, on s’est toutes assises en cercle autour dudit jeu qui se présente comme une carte du monde aux couleurs attrayantes. On s’est placées par équipe et on a choisi un pays. Les choix étaient: le Canada, le Japon, le Pérou, Haïti, le Mali et la Syrie.
Mon équipe a choisi le Japon parce qu’on était la troisième classe à jouer et qu’on s’était fait dire par nos amies des autres classes que le Japon gagnait tout le temps.
Au début de la partie, les animatrices du jeu (membres du Carrefour de solidarité internationale) nous ont dit que le but était de faire le plus de points possible afin de se rendre au centre en premier.
Le but du jeu était plutôt de réduire les inégalités entre les pays.
Chaque équipe avait une fiche personnage d’une personne de leur pays. Plus notre personnage était privilégié, plus on avançait dans le jeu. Notre personnage était un homme d’affaires en bonne santé. Donc, on avançait de façon fulgurante. Tandis que certains pays comme Haïti traînaient de la patte.
Après avoir fait le tour de la fiche personnage, on a commencé à pouvoir faire des actions qui avaient des effets positifs ou négatifs pour nous et les autres pays. L’ordre des pays qui jouaient était pigé au hasard. Notre pays a été pigé en premier. On a choisi de faire du développement industriel dans des pays sous-développés. Avec cette action, on a pu arriver au centre. En 2 secondes et quart, on avait gagné!
Coup de théâtre, le but du jeu n’était pas de gagner finalement. C’était plutôt de réduire les inégalités entre les pays, il fallait que les pays soient rendus environ tous au même endroit dans le jeu en s’entraidant. On n’aurait pas pu nous le dire avant ? Non. Parce que la morale de cette histoire, c’est qu’on n’arrive pas à grand chose en ne pensant qu’à nous-mêmes.