Trois mois au Pérou : le bilan

30 janvier 2024

3 MOIS AU PÉROU : LE BILAN 

le 12 janvier 2024 par Diamila Baldé

MON EXPÉRIENCE 

J’étais à la recherche d’un stage en coopération internationale et, quand j’ai vu l’offre d’emploi, j’ai d’abord hésité à postuler. J’avais des appréhensions concernant mes réactions dans ce milieu culturel différent de celui que je connaissais mais, après quelques recherches, j’ai osé me lancer. Ce long voyage m’a fait découvrir un beau paysage, des gens joyeux et un climat agréable. Ce stage est ma première expérience au Pérou, j’ai découvert un nouveau pays, une nouvelle culture. J’ai vécu une expérience enrichissante, car j’ai eu l’occasion de faire du volontariat dans différentes villes comme Quillabamba, Kiteni, Kumpirushiato et Maranura, ce qui m’a notamment appris à gérer mes attentes face aux différences culturelles.

MON INTÉGRATION 

Au début, j’avais de la difficulté avec la langue mais je me suis améliorée au fil du temps. Les Péruviens sont accueillants et n’hésitent pas à vous poser des questions du genre « D’où venez-vous ?», « Vous êtes arrivés depuis quand ?», « Est-ce que vous êtes là de façon temporaire ou définitive ? ». Un bel accueil que j’ai particulièrement ressenti dans ma famille qui était tellement hospitalière et compréhensive que je me croyais dans ma propre famille. Au début j’utilisais mon téléphone pour traduire ou répondre aux gens mais après un mois de stage j’ai pu améliorer mon niveau d’espagnol qui est passé de débutant à intermédiaire. Le personnel d’Ayni desarrollo a effectué un travail remarquable et se souciait toujours du bien-être des stagiaires. On faisait des réunions tous les lundis à 8h pour le compte rendu de la semaine et s’il y’ avait une quelconque chose à signaler on pouvait avertir Katty qui est la responsable à quillabamba.

LE MANDAT 

J’ai travaillé avec Ayni desarrollo qui est un organisme non gouvernemental offrant des services sociaux pour aider la communauté. Ayni est un organisme égalitaire qui travaille à bâtir la cohésion sociale, l’accès à la santé, à l’éducation, la promotion et la participation citoyenne. Notre travail consistait à faire des ateliers dans les écoles, à la radio en sensibilisant les jeunes, et parents d’élèves sur l’éducation sexuelle et la santé reproductive. A Quillabamba, beaucoup de femmes vivent ou ont déjà vécu de la violence de la part de leur conjoint. On voit qu’il n’y a pas assez d’assistances psychologiques. C’est dans ce sens qu’Ayni essaie de prendre en charge et d’accompagner les victimes, à dénoncer les coupables dans le but de construire une société égalitaire. J’ai participé deux fois à des réunions à la municipalité de Quillabamba pour débattre sur des sujets liés à la non-violence, aux droits des femmes et à la lutte contre les violences qui s’exercent à leur encontre. J’ai aussi participé à des foires ou on avait un kiosque pour rencontrer les gens, leurs expliquer en quoi consistait notre travail en tant qu’ONG. On a reçu beaucoup de visites à notre stand, on n’y avait installé différents jeux telle que la roulette, le lee-chi et on leur donnait des cadeaux comme un Tee-shirt, une casquette, un sac à dos, un porte clé ou un agenda avec le logo d’ Ayni Desarrollo et du Carrefour de solidarité internationale. Les ateliers qu’on a donnés à la radio de Quillabamba était uniquement destiné aux jeunes. Le travail consistait à sensibiliser et les inciter à s’impliquer dans la gestion de la cité pour une meilleure participation citoyenne.