À la SAGNU, l’union fait la force
par Salma Nassiri, jeune journaliste
Des jeunes engagé.es ont eu l’opportunité d’agir en tant que délégué.e de pays États membres. Ils ont pu débattre et prendre position afin de défendre les intérêts de leur pays face à des enjeux actuels lors de la Simulation de l’assemblée générale des Nations unies (SAGNU) des écoles secondaires de l’Estrie.
Ce mercredi 22 février a eu lieu au Collège Mont Notre-Dame la 25e édition de la Simulation de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Une centaine d’élèves de toute l’Estrie se sont rassemblés dans le but d’échanger sur des sujets d’actualité qui sont au centre des préoccupations internationales, soit la lutte contre la traite des êtres humains, ainsi que les pertes et préjudices liés aux changements climatiques. Les participant.es de 4e et 5e secondaires ont eu la chance de jouer le rôle des États membres et de représenter des délégations encadrées par le Carrefour de solidarité internationale (CSI) ainsi que l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke (ÉPA).
« La politique internationale, c’est quelque chose que j’admire, ça nous permet de discuter avec d’autres élèves aussi passionné.es que nous et de faire de la diplomatie », lance Xavier Beaucher, un élève du Séminaire de Sherbrooke et délégué de la Nouvelle-Zélande.
La Simulation de l’ONU a pour but de sensibiliser les jeunes aux problématiques d’ordre international et de les exposer au protocole ainsi qu’aux relations diplomatiques entre les pays. Selon Aya Ouyed, représentante de l’Arabie Saoudite et élève du Mont Notre-Dame, cette expérience a été un succès. En effet, elle affirme que ça lui a permis d’avoir une meilleure compréhension du fonctionnement des relations internationales, « J’en ai appris beaucoup sur les pays autour de moi, c’est un bon tour sur les protocoles, c’est comme une discipline d’être ici ».
Alliances et échanges
La Simulation de l’ONU amène les leaders de demain à réfléchir à des solutions et à faire des alliances selon leurs intérêts et leur situation économique.
En effet, chaque délégation à son rôle et sa part à offrir. « En tant que grande puissance, c’est à nous de fournir les ressources monétaires aux pays en développement. J’offre l’appui financier et eux les ressources naturelles, c’est gagnant-gagnant », explique Élisabeth Calderon-Bacon, élève au Collège Mont Notre-Dame et représentante de la délégation du Royaume-Uni.
« Vu qu’on a un important PIB, c’est normal que les gens se tournent vers nous », ajoute Delphine Rochette de l’école de l’Odyssé et représentante des États-Unis.
Laurianne Duchenaux, représentante de la Syrie et élève de l’Escale, explique qu’elle cherche à faire une alliance avec des pays développés tels que la Russie, car avec les ressources que possèdent ces puissances, ils seraient plus simples d’encadrer la traite des humains, un des sujets traité dans une des commissions.
En résumé, chaque délégation a sa part à jouer, comme le dit si bien Amer, élève de Montcalm et représentant de la délégation d’Egypte, « Chacun a son rôle et c’est ce qui rend intéressante toute cette expérience. D’une certaine manière chaque délégation se complète ».
En général, nous pouvons retenir que la Simulation de l’assemblée générale des Nations unies est une expérience instructive qui permet aux participants de s’enrichir au travers des commissions, des alliances et des discussions. Chacun.e des participant.es en est ressorti.e grandi.e et plus sensibilisé.e aux causes qui touchent notre société. Peut-être même qu’une nouvelle passion pour la politique s’est développée chez certain.es. Quoi qu’il en soit, nous pouvons être assurés, car notre futur se trouve entre de bonnes mains.
Crédit photo: Jocelyn Riendeau