La SAGNU, déléguée aujourd’hui, citoyenne responsable demain
Océane Dandurand
Jeune journaliste – Simulation de l’AG des Nations Unies 2018
secondaire 4, École secondaire l’Odyssée
Cela fait 20 ans que, chaque année, des écoles de l’Estrie se joignent ensemble pour la SAGNU.
La SAGNU a un grand effet sur les jeunes. Elle leur permet de développer plusieurs compétences comme parler en public, prendre sa place, influencer des gens. Elle aide aussi à faire des adolescentes et adolescents des citoyennes et citoyens responsables, car ce sont les adultes de demain.
Marc-André Raymond, qui a participé à la cinquième édition de la SAGNU, représentait la Suisse dans la commission sur le terrorisme. Il retient de cette expérience une nouvelle façon de voir le monde. Selon M. Raymond, l’activité développe une confiance de soi car on doit essayer de convaincre et influencer les gens.
C’est la vingtième édition à laquelle participe Yoland Bouchard, enseignant d’histoire au collège Mont Notre-Dame. Quand, en 1998, il a proposé le projet à sa classe, ce fut un intérêt instantané. Pour M. Bouchard, c’est une prise de conscience directe. « Ça nous rapproche de la réalité, c’est ça qui me plait. Ça offre beaucoup aux jeunes, pas nécessairement un choix de carrière, mais aussi de voir que leur parole a de la valeur. Elle ne formera pas que des diplomates, elle formera aussi des jeunes qui se demanderont: est-ce que le métier que je suis en train d’apprendre contribue au monde de demain? », explique M. Bouchard.
Selon lui, plusieurs portes s’ouvrent après l’expérience. « Une autre chose que j’aime de la SAGNU c’est la collaboration car c’est important de noter qu’à la SAGNU, il y a une collaboration entre l’Université de Sherbrooke et les écoles secondaires ainsi qu’entre les étudiantes et étudiants. Ç’a beau être un jeu, il y a quand même une dimension de réalité », estime Yoland Bouchard.
Certaines personnes utilisent cette expérience pour en faire un métier comme diplomate, politicienne ou politicien. D’autres iront faire des stages, mais ce qui est sûr c’est que toutes ces personnes deviendront de meilleures citoyennes.