Jeunes diplomates à l’œuvre
Marie-Anne Desbiens et Maude Bédard
Jeunes journalistes – Simulation de l’AG des Nations Unies 2018
École de la Montée (Pavillon Le Ber), 5e secondaire
À l’ère des réseaux sociaux et du désintéressement de la politique, la reconnaissance des autres, l’intérêt des questions internationales et l’impression d’être entendu sont les trois principaux facteurs qui incitent les jeunes à s’impliquer dans la politique. C’est bien là l’opinion d’Emmanuel Choquette, professeur à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke.
« Quand on écoute les médias, des fois on a l’impression que les jeunes ne sont pas intéressés. On voit que c’est une généralisation erronée », souligne M. Choquette.
C’est d’ailleurs le cas de cent vingt étudiantes et étudiants de la région de l’Estrie qui, à l’occasion de la 20e Simulation de l’assemblée générale des Nations Unies, ont partagé leur point de vue sur différents aspects politiques.
Maxence Roger, élève de cinquième secondaire de l’école de La Montée, prend part pour la première fois à cette journée. Pour lui, la simulation est une bonne opportunité de partager son opinion avec les autres, en particulier lorsqu’il est question d’actualité.
Pour ces élèves, l’implication à court terme dans cet événement est un motif supplémentaire d’y participer, pense Michèle Côté, agente d’éducation à la citoyenneté mondiale.
Le temps d’une journée, ces jeunes impliqués à fond se sont même vêtus comme des diplomates!